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Édito de la lettre électronique du 5 décembre 2023

Du pain sur le planche…

Louanges à chacun d’entre vous pour la confiance que vous nous avez accordée ; nuances sur ma propre prise de contact avec cette majestueuse institution. Une vraie plongée dans l’inconnu pour une élue locale, habituée au pragmatisme et à la réactivité – en usage dans ses responsabilités antérieures – mais qui mesure la chance qui lui est donnée de porter haut la parole des Loirétains et, tout particulièrement, celle de leurs élus.

Fidèle aux promesses de campagne, nourries par vos propres contributions, c’est avec une conviction toute personnelle que je les respecte, le dogmatisme, il faut le rappeler, n’ayant pas cours au sein de la majorité sénatoriale.

Orientée d’office vers la Commission « Culture, Education, Sport et Communication », je découvre un champ de compétences multiples et mesure la qualité du travail accompli par mes pairs.

Nul doute qu’à l’approche de cette année Olympique, nous aurons du pain sur la planche et tout particulièrement sur la mission de contrôle qui nous incombe. Quant à l’éducation, vous pouvez être assurés de me voir plonger dans la mêlée, sans figure imposée, en prônant une remise en question de cette Belle endormie, clef de voûte de l’instruction de nos enfants.

Appelée à siéger aussi au sein de la Délégation aux Entreprises, je prends un réel plaisir à soulever les problèmes de complexification, ZAN, études environnementales et autres écueils rencontrés en chemin…

Par ailleurs, l’actualité parlementaire nous amène, Hugues et moi, à travailler sur tous les projets de Lois. Après celui sur l’immigration, nous sommes passés au financement de la Sécurité Sociale, en nous efforçant de contenir la dépense publique, tout en amendant le texte d’éléments utiles à la santé de nos concitoyens, la désertification médicale étant au cœur des débats. Le projet de Loi de Finances anime désormais nos journées – et nos nuits – avec de réelles inquiétudes sur les dérives budgétaires qui positionnent notre pays au 5ème rang des États les plus endettés de l’Union Européenne. Soyez certains de notre vigilance !

Mais, au-delà de ces sujets d’envergure nationale, il nous appartient d’interpeller le gouvernement sur des thèmes considérés, parfois, comme subsidiaires mais qui nous préoccupent tous. Ainsi, les problèmes afférents au rassemblement des Gens du Voyage à Nevoy ont fait l’objet d’une question orale, le mercredi 22 novembre, je vous laisse découvrir, ci-après, les éléments de la réponse gouvernementale…

Je ne voudrais pas achever ce message sans exprimer, d’une part, ma profonde reconnaissance à l’égard de Hugues Saury, de Francis Cammal, de Valérie Martin et de Marc Gaudet, auprès desquels j’ai eu l’honneur de faire campagne, et, d’autre part, ma fierté de siéger, en votre nom, au sein de la Chambre Haute.

Et, puisque l’actualité mondiale ne nous lâche pas, j’évoquerai la gravité des événements liés à l’endémique conflit israélo-palestinien. Cette intensification de la guerre, aux confins de l’Occident, interroge notre société sur les valeurs qu’il nous appartient de porter mais, surtout, sur les terribles effets de la haine, qu’elle soit politique ou ethnique. La projection, au Sénat, des images de l’attaque du Hamas, ces scènes insoutenables, ces massives prises d’otages, répondent aux critères de crimes de guerre. Hugues Saury et moi-même avons décidé de parrainer un otage, comme bon nombre de parlementaires. Espérons que Doron Steinbrecher soit toujours en vie et retrouve sa liberté rapidement.

Et faisons en sorte que cette haine, moteur de toutes les tragédies humaines, ne se répande pas au sein de nos villes et de nos villages, à l’image de l’odieux crime de Crépol qui laisse une famille meurtrie et des habitants traumatisés par la mort de Thomas.

Pauline MARTIN, sénatrice du Loiret