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Le 10 juillet 2018, la commission d’enquête, dont je suis membre, a adopté son rapport sur l’organisation et les moyens des services de l’État pour faire face à l’évolution de la menace terroriste après la chute de l’État islamique

Deux éléments me paraissent importants dans l’élaboration de ce rapport, qui est le fruit de 32 auditions et de 4 déplacements sur le terrain (préfecture de police de Paris et tribunaux de grande instance de Paris et Bobigny, maisons d’arrêt de Fleury-Mérogis et d’Osny, Bruxelles, Bourg-en-Bresse et Lyon) :

  • La menace terroriste reste réelle et davantage inspirée que projetée. Les pouvoirs publics ont renforcé le dispositif de renseignement, de coopération et de développement de la prévention ;
  • 63 propositions ont été formulées par la commission d’enquête dont une dizaine considérée comme indispensable, tel que le suivi à long terme des mineurs returnees ou encore, faire des maires des acteurs à part entière du renseignement ;

Ce rapport a pour objectif d’intensifier la lutte contre la menace salafiste. Les nombreuses propositions seront, je l’espère, adoptées et mises en œuvre par les pouvoirs publics. Il est essentiel de se saisir pleinement de ce sujet. Il en va de la sécurité nationale. C’est pourquoi un pôle de lutte contre l’islam radical devrait être généralisé dans chaque département. En tant qu’élu local et de terrain, j’accorde une place importante à ce que chaque acteur politique puisse participer activement à la lutte contre la radicalisation et le terrorisme.

Au-delà de ces mesures, ce rapport est un élément clé dans la compréhension des enjeux de notre société face à la montée des extrêmes et à l’obscurantisme. Chacun doit être conscient des enjeux liés à ces questions.